Dans certaints pays d'Afrique et en Inde, les problèmes hygièniques sont très importants, notamment dans la gestion des déjections corporelles.
Les stations sont à l'arrêt, faute d’argent pour canaliser l'ensemble des toilettes. Par conséquent, les habitants rejettent leurs déjections dans la rivière, où des enfants se
baignent parfois.
Bill Gates cherche à trouver un système peu cher et investit dans des starts up et des universités pour concevoir de nouvelles toilettes.
Fondation

Bill et Melinda Gates
En 2000, Bill Gates crée la Fondation Bill-et-Melinda-Gates, qui a pour objectif d'apporter à la population mondiale des innovations en matière de santé et
d’acquisition de connaissances (recherche, mais aussi éducation). Elle dispose de quelques 102,8 milliards de dollars.
La Fondation Gates a déjà dépensé 50,7 milliards de dollars, ce qui en fait l'une des organisations caritatives les plus importantes. Bill Gates a également annoncé vouloir léguer 95 % de sa fortune à sa fondation.
Aujourd'hui, Bill Gates se veut montrer philanthrope, avec sa femme qui aurait largement contribué au succès de Microsoft, et de la fondation.
En 2018, Bill Gates produit une série Netflix sur lui-même : « Inside Bill’s Brain », dans laquelle il aborde certains passages clés de sa vie, et également quelques contributions majeures de sa fondation.
La Fondation Gates a déjà dépensé 50,7 milliards de dollars, ce qui en fait l'une des organisations caritatives les plus importantes. Bill Gates a également annoncé vouloir léguer 95 % de sa fortune à sa fondation.
Aujourd'hui, Bill Gates se veut montrer philanthrope, avec sa femme qui aurait largement contribué au succès de Microsoft, et de la fondation.
En 2018, Bill Gates produit une série Netflix sur lui-même : « Inside Bill’s Brain », dans laquelle il aborde certains passages clés de sa vie, et également quelques contributions majeures de sa fondation.

Quelques contributions majeures
Les toilettes de Bill Gates


D'après le site Bloomberg, On
parle de plus de 223 milliards de dollars que Bill Gates voudrait économiser avec ses nouvelles toilettes.
Des concepts apparaissent : récupérer l'eau des selles pour la vaporiser et en faire de l'éléctricité, puis la condenser pour faire de l'eau potable, ou encore des toilettes solaires...
Des concepts apparaissent : récupérer l'eau des selles pour la vaporiser et en faire de l'éléctricité, puis la condenser pour faire de l'eau potable, ou encore des toilettes solaires...
Éradiquer la polio
Bill Gates a investit, depuis plus d'une décennie, un milliard de dollards pour tenter d'éradiquer la poliomyélite, maladie oubliée en Occident, mais ravageante
dans les pays pauvres comme certains d'Afrique. Cette maladie paralysante est très contagieuse, c'est pourquoi les conditions d'hygiène ont un fort impact sur sa
propagation.
Alors que les résultats sont très satisfaisants, le travail des médecins est rendu très complexe en raison de l'activité terroriste dans certaines régions. En 2012, Bill vit alors l'impossible : plusieurs vaccinateurs et l'équipe de police qui les protégait sont tués lors d'un attentat. Il faut également rajouter à cela des données cartographiques et démogaphiques incomplètes sans compter certains mouvements anti-vaccins.... L'impact de la fondation reste tout de même remarquable. Quelques cas apparaissent cependant encore (33 en 2018) : la mission de Bill et Melinda n'est pas encore terminée...
La fondation lutte également contre les MST, la tuberculose, la paludisme, et d'autres maladies infectieuses.
Alors que les résultats sont très satisfaisants, le travail des médecins est rendu très complexe en raison de l'activité terroriste dans certaines régions. En 2012, Bill vit alors l'impossible : plusieurs vaccinateurs et l'équipe de police qui les protégait sont tués lors d'un attentat. Il faut également rajouter à cela des données cartographiques et démogaphiques incomplètes sans compter certains mouvements anti-vaccins.... L'impact de la fondation reste tout de même remarquable. Quelques cas apparaissent cependant encore (33 en 2018) : la mission de Bill et Melinda n'est pas encore terminée...
La fondation lutte également contre les MST, la tuberculose, la paludisme, et d'autres maladies infectieuses.

Le nombre de cas de poliomyélite a fortement diminué au Nigéria.
L'énergie nucléaire

Les énergies fossiles sont principalement dédiées à la prodution d'éléctricité :
charbon, gaz, fioul....
La fondation lutte également contre le problème majeur qu'est le réchauffement climatique aujourd'hui. Pour Bill Gates, la question de l'énergie est majeure.
En effet, un tiers des émissions de gaz à effet de serre mondiaux provient des énergies fossiles.
Quelques alternatives s'offrent alors:
- Les énergies solaires et éoliennes, mais qui sont intermittentes
- L'hydraulique, mais qui présente peu de marge d'évolution (nécessite des montagnes dont la plupart est déjà exploitée)
- La géothermie, mais qui n'est pas exploitable dans toutes les régions du monde.
- Le nucléaire, que Bill Gates a jugé comme l'alternative la plus intéressante.
En 2006, il fonde une entreprise, TerraPower, afin de développer un prototype de réacteur nucléaire, qu'il présente comme très innovant. En effet, Bill Gates souhaite
améliorer la filière nucléaire sur le plan énergétique et sur la sûreté. Ce prototype présenterait 2 caractéristiques principales :
- Le réacteur utiliserait du combustible appauvri. En effet, les réacteurs actuels utilisent, pour la plupart, du combustible enrichi. Enrichir du combustible nécessite d'en appauvrir une partie. Cette partie n'est actuellment pas exploitée, ainsi, Bill Gates la qualifie de déchets.
- Le réacteur serait refroidi au sodium, dont la température d'ébullition est supérieure à celle de l'eau. En effet, l'eau est le moyen de refroidisement utliisé dans la plupart des réacteurs actuels. L'ébullition de l'eau peut provoquer des problèmes de sûreté, en provoquant ou en agravant des accidents.

Principe d'un réacteur à sels fondus.

Le prototype de recherche de
TerraPower.
Cependant, ce projet est criticable :
Le refroidissement au sodium existe déjà depuis longtemps. Les réacteurs à sodium à neutrons rapides aussi (réacteurs utilisant du combustible appauvri), et ce depuis
les années 1950 (voir RNR,
surgénération). De plus, le combustible appauvri n'est pas un déchet, car par définition, un déchet ne peut pas être réutilisé.
D'ailleurs, ce n'est pas parce qu'il utilise un produit non exploité de l'industrie nucléaire qu'il ne produira pas de déchets.
Ce réacteur n'a donc finalement pas grand chose d'innovant à proprement parler. Mais il reste tout de même intéressant. En effet, ces réacteurs n'ont jamais été construits.
S'il voit le jour, ce dernier fera partie des réacteurs de quatrième génération, c'est-à-dire les réacteurs du futur. Il s'agira donc d'une importante percée technique dans
le domaine.
D’après Christophe Béhar, directeur du pôle énergie nucléaire au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), ce concept de réacteur n’a jamais été constrruit en raison de nombreuses difficultés :
D’après Christophe Béhar, directeur du pôle énergie nucléaire au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), ce concept de réacteur n’a jamais été constrruit en raison de nombreuses difficultés :
- Assurer une solidité de la cuve pouvant tenir 60 ans est difficilement faisable (ce qui est l'objectif de TerraPower)
- Le sodium liquide est hautement inflammable et la démonstration de la sureté est difficile en raison de la conception du réacteur
Finalement, ce réacteur ne sera pas forcément plus sûr, mais reste intéressant sur le plan énergétique.
Deux prototypes de 600MW (puissance moyenne) et 1150MW (puissance importante) sont actuellement en construction, et un projet avec la Chine est prévu en 2020. Il peut aussi être intéressant pour des réacteurs à faible puissance dans les pays plus pauvres et moins peuplés.
La question qui se pose aujourd4hui est cependant différente.
Développer une nouvelle génération de réacteur est-il primordial ? Bien sûr, elle devra être développée tôt ou tard, et constituera l'énergie de demain, mais est-ce pertinent de présenter la recherche comme ultime solution pour lutter contre le réchauffement climatique ? Cela sous-entendrait que le sectur n'est pas assez performant aujourd'hui
Les réacteurs actuels sont déjà bien plus sûrs que ceux de Fukushima et Tchernobyl qui sont relativement différents sur le plan tecnhique (la plupart sont des REP - à Eau Pressurisée - alors que ceux de Fukushima et Tchernobyl sont des REB - à Eau Bouillante.)
D'un point de vue statistique, la sûreté n'est donc pas, contrairement à ce que prétend Bill Gates, un problème majeur à ce jour, mais faire accepter l'énergie nucléaire socialement aujourd'hui risque d'être une tâche difficile comme le montre l'abandon du projet Astrid en France, la fermeture de réacteurs surgénérateurs tels que Phénix ou Superphénix ou même la fermeture prématurée de centrales "normales", comme celle de Fessenheim, le regard des populations sur les projets d'enfouissement des déchets, tous causés par l'impact du dogmatisme de certaines ONG et de certains partis politiques.
Deux prototypes de 600MW (puissance moyenne) et 1150MW (puissance importante) sont actuellement en construction, et un projet avec la Chine est prévu en 2020. Il peut aussi être intéressant pour des réacteurs à faible puissance dans les pays plus pauvres et moins peuplés.
La question qui se pose aujourd4hui est cependant différente.
Développer une nouvelle génération de réacteur est-il primordial ? Bien sûr, elle devra être développée tôt ou tard, et constituera l'énergie de demain, mais est-ce pertinent de présenter la recherche comme ultime solution pour lutter contre le réchauffement climatique ? Cela sous-entendrait que le sectur n'est pas assez performant aujourd'hui
Les réacteurs actuels sont déjà bien plus sûrs que ceux de Fukushima et Tchernobyl qui sont relativement différents sur le plan tecnhique (la plupart sont des REP - à Eau Pressurisée - alors que ceux de Fukushima et Tchernobyl sont des REB - à Eau Bouillante.)
D'un point de vue statistique, la sûreté n'est donc pas, contrairement à ce que prétend Bill Gates, un problème majeur à ce jour, mais faire accepter l'énergie nucléaire socialement aujourd'hui risque d'être une tâche difficile comme le montre l'abandon du projet Astrid en France, la fermeture de réacteurs surgénérateurs tels que Phénix ou Superphénix ou même la fermeture prématurée de centrales "normales", comme celle de Fessenheim, le regard des populations sur les projets d'enfouissement des déchets, tous causés par l'impact du dogmatisme de certaines ONG et de certains partis politiques.

Le nucléaire sera indispensable pour la lutte contre le changement climatique.